Cette année 2022 a mis du temps à démarrer pour moi. Peut-être est-ce parce que, comme les chinois, pour moi, elle commence en février ! Au delà de ce petit décalage, la conception du temps dans la pensée traditionnelle chinoise est très différente de celle des occidentaux. Parmi les différences majeures, on peut en nommer au moins deux qui sont absolument structurantes selon moi :
En ce qui me concerne, j’ai à coeur d’aborder la nouvelle année avec quelques clefs de compréhension des énergies à l’oeuvre. Alors, je regarde avec attention le décryptage qu’en fait Marie-Pierre Dillenseger. C’est une manière, comme elle l’explique très bien, d’économiser ses forces, d’être attentif à l’obstacle et de prendre les vents porteurs. C’est un soutien pour ne pas perdre de son cap et naviguer plus efficacement, sans s’épuiser, dans ce qui est, tout simplement.
Cette année est marquée par le Tigre d’eau. Après une année Boeuf de métal figée, lente, laborieuse, arrêtée dans son élan, nous voilà rentrés dans une année plus vivante, rapide, agile voire sauvage quand il s’agit de protéger son territoire. Le mouvement revient. Ouf, ça fait grandement du bien. Nous ouvrons, cette année, une période de renouveau et de croissance (pas au sens PIB du terme) alors oeuvrons ! Cette période durera 3 ans. Les choses ont donc du temps pour se développer.
Le premier semestre est sous le signe de la créativité. C’est le moment d’oser développer ce qui nous tient à cœur. Oser est le bon mot car il est temps de construire un futur différent du passé et donc de changer de recette, tester des choses nouvelles. Si ça part un peu dans tous les sens, et bien, ce n’est pas grave. Le temps de l’élagage et du recentrage viendra dans la deuxième partie de l’année.
Cette année la parole prend une place particulière. Pas celle des grands discours qui n’auront plus prise (suivez mon regard!) mais celle qui fluidifie, tisse des liens et ouvre la possibilité d’action concrète, pragmatique.
Le temps est aussi à la collaboration. Pas celle du « on fait tout ensemble » mais celle où les compétences se complètent, où chacun a son périmètre d’action au sein d’une œuvre commune. Ainsi, mettre en partage, contribuer à sa mesure à des projets à plusieurs ancrés sur un territoire, dans du pragmatique aura le vent en poupe. Mais attention à ne pas se laisser marcher sur les pieds. De la bienveillance oui ! Mais dans le respect de soi-même et de son territoire. Le tigre est toujours prêt à bondir !
Marie-Pierre Dillenseger a beaucoup insisté cette année sur la notion d’ancrage. Ancrage en soi pour réaliser ce qui compte vraiment pour soi, ce qui est en phase avec ses propres valeurs. Et ancrage sur un territoire, dans du concret. C’est le moment de retrouver ses racines, de les laisser pousser et s’ancrer dans la terre pour que ce qui doit pousser advienne. Ce n’est plus le moment de se laisser ballotter par les vents. Marie Pierre Dillenseger développe des pratiques d’ancrage dans ces ouvrages. Cette année, elle a mis l’accent sur la nécessité de s’organiser pour
Trouver cet équilibre entre agir et non-agir à la chinoise est une nécessité.
Voilà en synthèse ce que j’ai retenu, ce qui m’a marqué, ce qui a résonné en moi. Je suis ressortie de sa conférence et des deux ateliers qu’elle a donnés en ce début d’année avec beaucoup d’énergie et d’espoir. J’ai poursuivi par la lecture de son livre « Oser s’accomplir ». Je n’ai pas fait que lire ou regardé. J’ai mis des choses en place dans ma vie quotidienne pour cultiver cet ancrage et ça me fait grand bien.
Alors, évidemment, j’avais envie de partager. Bonne année du tigre d’eau ! Je vous la souhaite, pétillante, créative et pleine de ce que vous êtes et que vous portez au plus profond de vous.
Décodage énergétique du mois de mars 2022 par Marie-Pierre Dillenseger
Oser s’accomplir – Marie-Pierre Dillenseger